L'année dernière, personne n'avait lancé ce post mythique. Pas question de rater ça une 2e fois, donc je me lance. Place au bilan de cette saison 2, aux anecdotes, aux confirmations, aux révélations ... Have fun
Pour ma part, je débute avec le bilan d'Elofsson, dont la saison est terminée. Pour Quetzal, il faudra attendre l'intersaison.
Sören Elofsson Objectif initialAvec Elofsson, j'étais sorti frustré de la saison 1. J'y avais visé Wimbledon, en faisant croire que mon Suédois visait RG. Résultat : 2 titres sur herbe, 12 victoires pour 1 défaite, mais un 3e tour seulement à Wimbledon, et une saison au final ratée.
Pour cette saison 2, je m'étais donc fixé un double objectif :
briller à Wimbledon (titre ou finale),
et me qualifier pour les Masters. Pas le style de la maison de la jouer petit bras !
Pour y parvenir, j'ai orienté Elofsson sur une combinaison herbe-dur, qui devait me permettre d'aller très loin à Wimbledon, tout en marquant les points suffisants sur dur pour rallier les Masters.
Déroulé de la saisonJe décide de prendre des points dès Melbourne, en consentant une certaine érosion. Pas énorme, certainement moins que Backman et Bedard, mais pas ridicule non plus. J'espérais un bon tableau pour une 1/2 et ses 720 points, au prix d'une mise de PM. Résultat : 1/4. Correct.
S'en suit des résultats en dents de scie, une 1/2 à Indian Wells (sans mise), puis la traversée du désert, volontaire, sur terre (aucune victoire hors bots).
Arrive enfin le gazon. Là, je fais le dos rond, et l'impasse sur les 3 semaines de préparation. Dur de voir les titres filer sans broncher, alors que je sais pertinemment qu'Elofsson peut sans problème remporter celui de son choix. Mais j'assume, et préfère rester caché, pour ne pas renouveler l'erreur de la saison 1. Et c'est donc en toute discrétion qu'Elofsson débarque à Londres. Avec le résultat que l'on sait, et cette 1/2 100% suédoise contre E. Larsson, perdue en 5 sets, avec pile le même nombre de jeux remportés par les deux Suédois. Un pile ou face perdu. J'ai frôlé le Graal, mais il m'a filé entre les doigts.
Bravo Szynal. En même temps, j'aurais très bien pu sortir à nouveau dès le 3e tour (5 sets contre Yabuki), donc pas de raison de me plaindre. Il n'en reste pas moins que, avec 720 points seulement à Wimbledon, je sais déjà que c'est aussi raté pour les Masters, sauf miracle sur dur.
Sur dur justement, Elofsson réussit néanmoins quelques résultats honorables compte tenu de la densité sur la surface et du nombre élevé de spécialistes. Finale à Washington (sa seule finale de la saison !
), 1/2 aux JO avec au passage un pur hold-up contre Chapman (désolé Dexter
), et enfin une dernière 1/2 à Shanghaï, avec ma 3e mise de la saison, après Melbourne et Wimbledon.
Bilan de la saisonAucun titre, une seule finale, c'est forcément décevant.
Elofsson a certes été régulier, mais il a perdu ses 4 grosses demies : Wimbledon, JO, Indian Wells, Shanghaï. Petite consolation, cette régularité lui vaut une 16e place au classement, ce qui reste mieux que l'an dernier (21e).
Place maintenant à la réflexion : je retente une 3e fois Wimbledon avec Elofsson l'an prochain, ou je passe à autre chose ? Aucune décision prise encore.
Statistiques de la saison28 tournois, 28 victoires (hors bots) 28 défaites : une saison globalement très équilibrée. Dans le détail, le 0-10 sur terre est bien compensé par les résultats sur dur et herbe, comme prévu.
De cette saison, Elofsson gardera un bon souvenir de ses rencontres contre Barsley-Kokkinoks, Chapman, Christensen, Hernandez, Katsu et Yabuki (2-0 contre chacun d'eux). Beaucoup moins de celles contre Bedard (0-3), Goulde (0-3), Johnson (1-3), Micorazon (1-3) ou Scott (0-2). Quant à l'adversaire le plus rencontré, il s'agit, on s'en serait douté, de Del Leylo (3-3) ! Ah, ces classicos.
Pour l'anecdote enfin, Elofsson n'aura jamais croisé la route de Quetzal. Peut-être pour l'année prochaine.